Le président de la Confédération Hydrographique du Júcar, Manuel Alcalde, et la mairesse de Calpe, Ana Sala, ont signé hier de façon télématique un protocole de collaboration entre les deux administrations, dont l’objectif est la confection d’un plan d’actions qui se propose de résoudre les importants problèmes d’inondation qui existent dans l’environnement des salines de Calpe, dans une zone cataloguée comme zone de risque potentiel significatif par le Plan de Gestion du Risque d’Inondation en vigueur (approuvé par Royal Décret le 18/2016).
Le projet, qui comprend une zone de rétention d’eau naturelle, résoudra l’évacuation des débits d’eaux pluviales durant les épisodes de fortes précipitations, maintenant qu’il existe une grandes conscience sociale depuis les dernières précipitations qui ont provoqué des dommages importants et des situations de risque pour les personnes et les biens.
Les salines de Calpe et leur environnement constituent une masse d’eau superficielle de transition, très modifiée par l’activité anthropique, selon le Plan Hydrologique de la Démarcation du Júcar qui est actuellement en vigueur (approuvé par Royal Décret 1/2016). La zone concernée, constituée de terrains propriété de la municipalité, est cataloguée comme micro-réserve de flore et comme zone humide par la Generalitat Valencienne. Cette initiative compte sur le consentement du Ministère Régional de l’Agriculture, du Développement Rural, de l’Urgence Climatique et Transition Écologique.
Le protocole établit que la Confédération Hydrographique du Júcar rédigera le plan et exécutera les travaux relatifs à la création d’une zone de rétention naturelle de quelque 10 hectares, qui garantira la protection environnementale et hydraulique des salines.
De son côté, la Mairie permettra de disposer des terrains nécessaires et exécutera les actions urbanistiques que comprend le projet, comme le la collecte des eaux pluviales et l’exécution de systèmes urbains de drainage durable (SUDS).
Après rédaction du plan et préalablement à la licitation des travaux, la CHJ et la Mairie devront souscrire l’accord de collaboration opportun, qui règlera les conditions d’exécution de ces travaux et celles d’exploitation et d’entretien postérieur.