Encuesta de participación ciudadana - Agenda Urbana
Mardi, 9 Mai, 2023 - 09:30

La séance plénière a approuvé hier l’adjudication du contrat relatif au service de collecte et transport des déchets urbains et de nettoyage de la voie publique de Calp à faveur du soumissionnaire Acciona pour un montant de 38 738 553,59 € et un délai d’exécution de neuf ans. Il s’agit de l’un des contrats les plus importants pour la commune.

Le comité d’experts en la matière, composé d’un personnel extérieur à la mairie – à l’exception de l’un de ses membres – nommé par la séance plénière municipale, a participé à la procédure. C’est ce comité qui a analysé les critères basés sur des jugements de valeur. Après le rapport produit par le comité, la commission d’adjudication a évalué les critères objectifs à travers l’application des formules prévues par la loi relative aux contrats dans le secteur public.

Au cours des diverses interventions, le porte-parole de Defendamos Calpe, Paco Quiles, a souligné que « l’important n’est pas de signer le contrat mais qu’il fonctionne et qu’il fonctionne mieux que ces 20 dernières années. À présent ils ajoutent les deux prochaines entreprises à ce contrat, il n’y a pas eu de consensus lors de cette procédure et cela entraînera des conséquences. De plus, aucune étude n’a été menée pour réduire les déchets, le tarif de collecte n’est pas révisé : le contrat est perfectible. »

Le porte-parole de Compromís, Ximo Perles, a affirmé : « nous nous abstenons parce que nous sommes contre ce contrat, qu’il ne nous plaît pas et que nous suivrons de près sa mise en œuvre. »

Santos Pastor, porte-parole du PSPV-PSOE a confié : « nous sommes très critiques vis-à-vis d’un document rempli de prescriptions techniques parce qu’il conserve la même manière de fonctionner que les années passées, le contrat n’améliore ni ne modernise la prestation du service dont le coût s’élèvera à 4,4 millions d’euros par an. Il n’y a pas capteur qui permette de mesurer le bruit émis par les véhicules, aucun sur les routes, ni pour informer de l’état des conteneurs, à cause du manque d’exigence du gouvernement [régional]. De plus, ils veulent ajouter la construction d’un écoparc alors que nous faisons partie du Consorcio Mare qui a déjà proposé sa construction dans la commune. »

L’actuel conseiller en charge du nettoyage et des déchets urbains, Juan Manuel del Pino, a souligné : « nous avons rempli notre part du marché en adjudiquant le service, et les entreprises qui viendront seront chargées de le surveiller et de veiller au respect du contrat. »

Le porte-parole du Partido Popular, Noelia Císcar, est intervenue pour signaler qu’ « en raison de son importance, nous avons besoin que le nouveau contrat soit effectif, il faudra évidemment garder un œil sur l’entreprise qui s’en chargera. »

EXEMPTER LES INSTALLATIONS DE LA CASA DE CULTURA DU PAIEMENT

La séance plénière a également approuvé la modification de l’ordonnance fiscale actuelle réglementant la taxe relative à l’usage privé ou l’usage spécial à but lucratif des installations de la Casa de Cultura, afin de ne pas percevoir cette taxe jusqu'au 30 juin 2024 dans certaines installations, ce qui permettra de stimuler et soutenir l’activité économique de la ville de Calp.

Il s’agit concrètement des salles de cours et de séminaires, des salles de ballet, des Beaux-Arts et informatiques et de la salle polyvalente dont les tarifs varient entre 5 et 26 euros par heure ou fraction d’heure. La mairesse, Ana Sala, est intervenue à ce moment pour insister sur le fait que « cette mesure a été mise en place après la pandémie pour aider les associations, la suspension de cette taxe a une incidence sur le budget de 15 000 € et nous avons pensé à la reconduire afin d’aider le secteur associatif. »

TRANSFERTS DE CRÉDIT

Un autre point fort a été la modification des bases budgétaires pour le transfert de 30 000 € de crédit des lignes budgétaires de Protocolo y Hermanamientos (Protocole et Jumelage) vers d’autres dépenses telles que la subvention de l’Association de Bous al Carrer ou la réparation de la porte de la paroisse de Notre-Dame des Neiges.

Toni Tur de Defendamos Calpe a confié « ils modifient le budget pour attribuer des subventions, je ne doute pas que cela soit nécessaire, mais la manière de faire est très électoraliste, nous aimerions que la procédure soit plus ouverte, transparente et juste. »

De son côté, Marco Bittner du groupe socialiste a précisé qu’ « il se dégage un certain pouvoir discrétionnaire, je voterai personnellement contre parce que j’appartiens à l’ACEC [Association culturelle écologiste de Calp] et que je ne peux pas soutenir la tauromachie. Nous venons tout juste d’approuver le budget et maintenant des subventions et des frais, qui auraient pu être envisagés au préalable, apparaissent. Faisons de la politique utile. »

Ximo Perles de Compromís, a confié : « nous nous abstenons parce que nous votons contre le budget et s’il y a maintenant des modifications, c’est par manque de planification ».

PLAN JEUNE TERRITORIAL

Lors de la séance plénière, le Plan jeune territorial a également été approuvé. La conseillère en charge de la jeunesse, Rebeca Merchan, a expliqué le contenu de ce plan qui est le fruit de plusieurs mois de travail et de la collaboration entre les différentes administrations, « c’est un plan ambitieux conçu pour être modifié si nécessaire ».

Le plan se veut un outil de travail qui servira à identifier les questions et les problèmes de la jeunesse, et cherche à apporter des réponses efficaces à ses besoins à partir de différentes réalités. Toutes les lignes de conduite sont encadrées par les principes recteurs et les directives des politiques de jeunesse, définis par la loi espagnole 15/2017.

Chez Defendamos Calpe, le plan a été critiqué « parce qu’il n’est pas adapté à la réalité, il ne prend pas racine chez les problèmes des jeunes, on ne parle pas du chômage des jeunes, on ne parle pas de la difficulté d’accès au logement, du manque d’opportunités, il n’y a pas de cycles de formation sur le tourisme, le nombre d’étudiants qui étudient à l’étranger n’a pas été quantifié… »

La conseillère municipale de Compromís, Mireia Ripoll, a salué le plan en raison de l’implication des jeunes et parce que le diagnostic est correct, mais elle a mis en avant le manque d’intervention, d’actions concrètes pour diversifier l’activité économique, pour créer des logements sociaux et d’autres mesures concrètes.

Carolina Devesa, conseillère du PSPV a célébré l’élaboration de ce plan puisque la réglementation régionale exige que les municipalités le mette en place, mais elle a aussi critiqué le manque de participation des groupes de l’opposition ou des associations de jeunes, en plus de souligner le manque de soutien, de financement et de visibilité du département de la Jeunesse. Mme Devesa a partagé : « nous devons être plus ambitieux, surtout au niveau budgétaire puisque les politiques en matière de jeunesse sont un investissement ».