Ce matin, les drapeaux « Playas sin Humo » (Plages sans tabac) ont été hissés sur les principales plages de Calp, symbolisant ainsi l'entrée en vigueur de la nouvelle ordonnance municipale relative à l'utilisation et à la gestion du littoral, qui limite le tabagisme sur tout le littoral de Calp. Cette réglementation, qui est entrée en vigueur il y a quelques jours, répond à l'engagement de la mairie en faveur de la santé publique et de la protection de l'environnement.
La mesure limite la consommation de tabac sur toutes les plages et criques de la commune, à l'exception de deux zones délimitées sur les plages les plus fréquentées : la Fossa, à hauteur de la place Mediterrani, et l'Arenal-Bol, en face de la place Colón. Dans ces zones, il est permis de fumer, mais l'utilisation de cendriers réutilisables, qui seront distribués aux points d'information touristique, est obligatoire afin d'éviter que les mégots ne finissent dans le sable.
Cette initiative vise également à protéger l'environnement contre les mégots, qui sont des déchets très polluants. Il faut rappeler que 15 % des déchets ramassés sur les plages sont des mégots, qui non seulement polluent l'environnement, mais constituent également un risque pour la faune marine.
Le lever des drapeaux servira à rappeler aux résidents et aux milliers de personnes qui nous rendront visite l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation et à renforcer le message d'une mairie engagée en faveur de plages plus saines et sans déchets.
La mairie de Calp s'était engagée dans cette voie l'année dernière en adhérant au réseau « Playas sin Humo » (Plages sans tabac) du ministère de la Santé de la Généralité Valencienne, créant alors des espaces sans tabac sur les plages de l'Arenal-Bol, la Fossa et Cantal Roig. Aujourd'hui, avec l'entrée en vigueur de l'ordonnance, un pas de plus est franchi vers un littoral plus propre, plus sain et plus durable.
Le conseiller municipal chargé de l'environnement de la mairie de Calp, Pere Moll, a souligné que « les mégots sont l'une des principales sources de pollution de nos écosystèmes marins et côtiers, car un seul mégot pollue 500 litres d'eau de mer. Cette mesure contribuera donc à réduire leur impact négatif ».
Pour sa part, la conseillère municipale chargée de la prévention sanitaire, Itziar Doval, a souligné que « cette action vise non seulement à réduire l'impact environnemental des mégots, mais aussi à protéger la santé des utilisateurs des plages. Nous voulons disposer d'environnements sains où chacun puisse profiter du cadre sans mettre sa santé en danger ».