La Mairie de Calpe ne fera pas payer la taxe pour licence d’activité pendant l’année2021 à tous les entrepreneurs ou commerçants qui décideront d’ouvrir un commerce ou une entreprise ou qui changeront d’activité économique. A cette fin, la Mairie réunie en séance plénière ordinaire en octobre, hier même, a décidé de modifier l’ordonnance fiscale régulatrice de la taxe pour l’activité administrative dérivant de la présentation de communication préalable, déclaration responsable et demande de licence d’activités environnementales.
Il s’agit de la mesure la plus approuvée par la Mairie de Calpe dans le but de pallier les pertes économiques que le secteur entrepreneurial de Calpe subit en conséquence de la pandémie de la COVID-19 et qui s’ajoute aux aides contemplées dans le ‘Plan Resiste’ (aides au commerce local, aux femmes entrepreneuses et aux commerces de moins de trois ans d’ancienneté, aux locaux de divertissement nocturne, à la subvention de 30% de l’impôt du ramassage des poubelles…).
La mairesse Ana Sala a signalé que : “ il s’agir de supprimer la taxe de licence d’activité entrepreneuriale pour continuer à aider les entreprises, surtout celles de l’hôtellerie, du commerce, et les entrepreneurs de Calpe en général qui essaient de s’implanter dans la ville, et qui compteront sur l’aide de la Mairie ” puisqu’ils n’auront pas à payer cette taxe qui avait permis en 2019 de recueillir un total de 62.000 euros.
L’initiative a été soutenue de façon unanime par tous les groupes politiques.
Aides au transport d’élèves
D’un autre côté, el pleno a approuvé de façon définitive avec les votes favorables de l’équipe de gobierno (PP-Ciudadanos) et l’abstention de l’opposition, les bases régulatrices des aides destinées au transport d’élèves qui Font leurs études en dehors de la municipalité de Calpe ainsi que les bases de concession d’aides individuelles pour faire face aux frais de livres de texte et de matériel didactique pour les élèves qui étudient au Lycée Ifach de Calp.
L’assemblée plénière a estimé une des deux allégations présentées durant la période d’exposition publique des bases et ainsi les aides pour le transport d’élèves bénéficieront aussi les élèves qui font des études post obligatoires dans des établissements privés.
‘Defendamos Calpe’ a présenté la seconde allégation au sujet de ces bases, mais elle a été rejetée ; ce groupe politique demandait que soient exclus les élèves étudiant dans un centre privé subventionné hors de Calpe dont l’offre éducative existe au sein de la municipalité. Ils demandaient, de plus, que la partie des aides destinée à ces élèves soient répartie proportionnellement entre le reste des élèves qui se déplacent par obligation pour faire des études qui ne sont pas offertes à Calpe..
La conseillère municipale chargée de l’Éducation, Rebeca Merchán, a défendu l’inclusion dans ces aides des élèves qui étudient dans des établissements privés et subventionnés et, à ce sujet, elle a signalé : “ nous considérons qu’il est important que les parents pour choisir librement en ce qui concerne l’éducation de leurs enfants ” et elle a ajouté que les bases des bourses d’inscription du Ministère de l’Éducation inclut autant l’enseignement public que le privé.
D’autre part, l’assemblée plénière a aussi approuvé à l’unanimité une modification budgétaire afin de donner une subvention nominative aux associations de parents d’élèves des centres d’éducation de la ville de 1.000 euros pour acquérir du matériel didactique et télématique. D’un autre côté, l’assemblée plénière a approuvé avec les votes favorables du PP, de Ciudadanos, Compromís et ‘Defendamos Calpe’ et l’abstention du PSOE destiner 205.700 euros provenant du solde positif budgétaire de 2019 à l’acquisition de deux véhicules 4x4 hybrides et quatre motos électriques pour la Police Locale et l’unité de Protection Civile en profitant du fait que le Gouvernement Central établit que les mairies peuvent destiner 7 pour cent du solde positif de l’année précédente pour financer des véhicules électriques ou avec étiquette environnementale zéro.
Défense constitutionnelle
L’assemblée plénière a approuvé, avec seulement les votes favorables de l’équipe d’administration municipale (PP et Ciudadanos) une proposition de résolution présentée par le PP où il est demandé d’exhorter le Gouvernement Espagnol à défendre l’ordre constitutionnel. La mairesse Ana Sala a signalé que : “ nous nous trouvons dans une situation très délicate à cause des décisions prises par le PSOE depuis le gouvernement central pour satisfaire les désirs de son partenaire au sein du gouvernement, Podemos ”. Et elle a ajouté qu’il est nécessaire de défendre cet ordre constitutionnel, d’en finir avec “ la crispation que nous voyons et de centrer nos efforts sur ce qui est important, c’est-à-dire la crise sanitaire ”.
De son côté, Compromís a demandé dans une autre motion de mettre en route un processus de participation citoyenne pour choisir un nouveau nom pour l’avenue Juan Carlos I, après les scandales de corruption supposément liés aux roi émérite, une proposition qui a été rejetée en comptant les votes contre de l’équipe d’administration municipale.
Le porte-parole de la formation Ximo Perles a signalé : “ chaque fois que je passe par l’avenue Juan Carlos I et que je vois le nom “ avenue Juan Carlos I “, cela me rappelle que cette mairie a une certaine connivence avec une personne présumée corrompue et c’est la raison pour laquelle nous apportons à cette séance plénière la demande de retrait de ce nom ”.
Le conseiller municipal Toni Tur de ‘Defendamos Calpe’ a expliqué le soutien de son groupe politique à cette motion et il a souligné le besoin de projeter une image d’exemplarité. Le porte-parole du PSOE, Santos Pastor, a signalé qu’il n’existe aucune justification aux faits attribués au roi Juan Carlos, faits qui ne sont « aucunement compensés par tout ce qu’il a pu apporter » à la démocratie espagnole, et il a ajouté que ce serait un signe de modernité que de mettre en route un processus de participation citoyenne pour changer le nom de l’avenue.
Le porte-parole de Ciudadanos, Juan Manuel del Pino, a signalé que cette motion “ fait partie de la campagne de harcèlement qui existe dans le but de discréditer la monarchie ” et il a rappelé que le roi Juan Carlos “ nous a sortis d’une dictature et nous a menés vers notre manière de vivre d’aujourd’hui ”. Il a insisté sur le fait que sa formation ne soutiendra jamais “ le discrédit de la monarchie ”.
La mairesse Ana Sala a qualifié la proposition de “ authentique frivolité ” et a ajouté qu’elle “ est tout à fait sans intérêt ”. “ Ouvrir un processus de participation citoyenne est totalement inutile, ce n’est pas le moment de le faire et personne ne s’en soucie, surtout dans les circonstances actuelles ” ; le motif commun est de détruire la voie constitutionnelle, la démocratie, la monarchie et d’instaurer la IIIe République ”, a-t-elle signalé.