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Mardi, 10 Décembre, 2024 - 14:45

Tous les groupes municipaux ont soutenu une déclaration institutionnelle de défense du secteur de la pêche qui sera débattue lors de la séance plénière d'aujourd'hui. Le texte analyse la situation difficile du secteur de la pêche à Calp et, par extension, dans toute la province et en Méditerranée espagnole, en raison des limitations continues imposées par l'Union européenne. Cette situation est encore aggravée par la proposition de la Direction générale des affaires maritimes et de la pêche (DG MARE) de la Commission européenne de réduire de 79 % le nombre de jours de pêche pour l'année prochaine, ce qui signifie que chaque chalutier ne pourra pêcher en moyenne que 27 jours par an.

Le document indique que « si le règlement actuel qui permet aux chalutiers de pêcher seulement 125 jours par an est déjà pratiquement non viable pour toute entreprise, si cette nouvelle proposition est approuvée, elle signerait l’arrêt de mort de notre secteur de la pêche au chalut ».

D'autre part, le projet de résolution de la sous-direction générale des pêcheries et des eaux de l'Union européenne établissant des plafonds de capture pour la crevette rouge de Méditerranée signifierait que les chalutiers de fond ne pourraient capturer qu'un maximum de 50 kg de crevettes rouges par semaine (10 kg par jour du lundi au vendredi), avec des ajustements proportionnels pour les semaines incomplètes, avec une date limite fixée au 31 décembre 2024 ou jusqu'à ce que le quota disponible soit épuisé. Si les dépenses habituelles d'un bateau de pêche lorsqu'il part capturer des crevettes rouges s'élèvent à 1 200 euros par jour, il est évident que le compte n'y est pas.

La déclaration institutionnelle considère que la politique de la pêche de l'Union européenne ne répond pas aux objectifs d'équilibre social, économique et environnemental parce qu'elle entraîne une réduction des emplois et une perte de qualité de vie pour les familles des travailleurs, et parce qu'elle empêche les entreprises de faire des bénéfices et que les restrictions les condamnent à disparaître. Elle ne répond pas non plus aux critères d'équilibre environnemental car les études réalisées ne sont pas adaptées au type de navire, aux zones de pêche et aux espèces.

La lettre affirme que « la proposition européenne signifie la mort du secteur de la pêche, en effet les données des Guildes de Pêcheurs de notre province estiment qu'au cours des dix dernières années plus de 50% de l'emploi dans le secteur a été détruit ».

En outre, la déclaration dénonce le fait que l'UE ne rend pas publiques les conclusions du plan pluriannuel pour la pêche et que, par conséquent, on considère qu'il n'y a pas de données pour décider de ces réductions. On ne sait pas non plus comment le calcul des kilos alloués à chaque navire a été effectué.

Pour toutes ces raisons, tous les groupes municipaux de la mairie de Calp s'accordent pour demander à la Commission européenne de ne pas approuver la proposition de la Direction générale des affaires maritimes et de la pêche (DG MARE) qui consiste en une réduction de 79 % du nombre de jours de pêche.

Ils demandent également au gouvernement espagnol d'insister sur la défense du secteur de la pêche en Méditerranée et de ne pas autoriser une réduction supplémentaire du quota de jours de travail par an, qui est déjà très bas à l'heure actuelle. Ils demandent également au gouvernement espagnol d'élaborer un plan de gestion pour le secteur de la pêche, en évaluant ses ressources et en recherchant la durabilité du secteur.

La mairie de Calp est invitée à créer un réseau de scientifiques et de membres du secteur de la pêche pour étudier et analyser les situations de la pêche en Méditerranée, en impliquant les universités de la province d'Alicante.