Le gouvernement de Calp a exprimé son mécontentement à la suite de la réduction, cet été, du service de consultation médicale de la plage de Fossa, qui n’ouvrira que du 25 juin au 6 septembre, soit 74 jours au lieu des 121 jours de l’année dernière, ce qui représente une réduction de 38,84 % de la durée du service.
Ces réductions n’affectent pas uniquement les jours d’ouverture mais également les horaires de prise en charge des patients, l’année dernière le service fonctionnait du lundi au vendredi de 10h à 18h et les week-ends et les jours fériés de 10h à 15h, soit un total de 50 heures de service par semaine. Cependant, cette année les horaires sont de 8h à 15h du lundi au vendredi, et fermeture le week-end et jours fériés, ce qui équivaut à 35 h hebdomadaires et à une réduction de 30 % des heures d’ouverture.
De plus, ces réductions touchent également le personnel puisque cet été le cabinet ne comptera qu’un médecin, une infirmière et un secrétaire. Une équipe insuffisante pour un cabinet situé dans la zone balnéaire d’une commune dont la population, passe de 25 000 à 100 000 habitants à cette période.
La conselleria de la Santé a récemment déclaré que le département chargé de la santé à Dénia était difficile à couvrir, cependant, le gouvernement local considère que ces propos ne suffisent pas à justifier ces réductions et accuse la conselleria d’un manque de planification et de prévision.
La conseillère municipale en charge de la santé, Itziar Doval, a qualifié la situation de préoccupante et, dans les prochains jours, une demande sera déposée à la conselleria pour qu’elle donne plus de moyens et renforce ce service médical essentiel pendant l’été. Madame Doval a confié que « En 2008 déjà, Marina Salud s’était engagé à construire un deuxième centre de soins, une infrastructure absolument nécessaire pour une population avec les caractéristiques de Calp. Maintenant que la conselleria de la Santé a assumé les compétences de gestion, nous espérons que ce service se concrétisera très prochainement. Calp doit refuser la dégradation de ses services publics qui affectent directement la vie de ses habitants et de ses visiteurs ».
La maire Ana Sala a déclaré, de son côté, que « la réduction des services médicaux est inacceptable et met nos concitoyens ainsi que les touristes en péril, nous ne pouvons pas permettre que notre système de santé soit ainsi détérioré ».