PRÉSENTATION DU LIBRE « HIGH SCHOOL CHANGEMAKERS » DE PIEDAD ISABEL GARRIDO RUIZ
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Conte pour enfants El Cangrejito de Calpe
UN LIVRE POUR ENFANTS SURPRENANT, ÉDUCATIF ET AMUSANT POUR LES PETITS. ILLUSTRATIONS UNIQUES FAITES À L’AQUARELLE.
Matèria de València. Fets i personatges sorprenents de la nostra història.
Saviez-vous qu’Adolf Hitler avait eu des esclaves valenciens pendant la Seconde guerre mondiale ? Ou qu’une femme d’Alzira, Ginesa, avait été l’amante du roi Jacques I et qu’ils ont donné naissance à un enfant illégitime ? Ou que les Fallas de Valence étaient célébrées à Tarragone dans les années 1930 ? Et pourquoi est-ce une chauve-souris qui représente les Valenciens ? Qui était l’invincible joueur de pelote valencienne, et vaurien, Niño de Simat, qui a eu une vie de film ? Ou quelle punition le régime franquiste a-t-il appliqué aux femmes victimes de représailles pendant l’après-guerre ?
Tous ces faits et ces personnages, qui, à leur manière, ont forgé le pays des Valenciens et des Valenciennes, sont contenus dans Materia de Valencia, sous la plume suggestive du célèbre chercheur et vulgarisateur Vicent Baydal, à côté d’une multitude d’autres histoires surprenantes.
Par exemple, celle du Castillan de Tolède qui écrivit Curial et Guelfe, l’une des œuvres majeures de la littérature médiévale valencienne ; celle de l’arrière-petit-fils du pape Borja, gouverneur à Oran, qui fut le premier à être poursuivi pour homosexualité par l’Inquisition ; celle de deux Alicantins qui jouèrent un rôle essentiel dans l’indépendance des États-Unis d’Amérique ; celle de Blasco Ibañez, le révolutionnaire populiste désenchanté ou celle des femmes fortes de notre littérature, comme Maria Beneyto et Carmelina Sánchez-Cutillas. Un délicieux voyage à travers la matière historique dont nous sommes faits.
Dr. Ginés Marco Perles,
Doyen de la Faculté de philosophie et des lettres de l’Université catholique de Valence.
Le doyen de la Faculté de philosophie, des lettres et des humanités, Ginés Marco, a été primé par l’Académie des sciences et des arts politiques de Washington (États-Unis) pour son livre Lealtad (« Loyauté », Tirant Lo Blanch, 2020). « Que la véritable loyauté soit le moteur de la politique et des relations interpersonnelles », a déclaré Monsieur Marco, après avoir reçu le prix.
L’œuvre de Marco, qui aborde le concept de loyauté depuis une perspective « polyédrique » selon les propres mots de l’auteur, est né de l’attentat djihadiste du 11 mars 2004, « lorsqu’on a beaucoup parlé de loyauté institutionnelle, remettant en question l’action même du gouvernement et en coupant tous les ponts de loyauté institutionnelle dans des moments particulièrement dramatiques. Des années plus tard, le professeur José Sanmartín m’a encouragé à me pencher sur le concept de loyauté ».
« Sans être aussi exhaustif que j’aurais souhaité et malgré ses lacunes et limites, mon travail s’appuie sur un modèle, en effet la loyauté mérite une analyse déconstructrice particulière. Il faut revendiquer le véritable sens du terme : la loyauté a ses nuances tout comme la déloyauté. Il y a d’un côté la soumission aveugle et de l’autre, la déloyauté », a-t-il souligné.
De cette façon, le doyen de la Faculté de philosophie, des lettres et des humanités de l’UCV (Université catholique de Valence) a voulu revendiquer la loyauté aussi bien dans la sphère institutionnelle que personnelle, « nous assistons de plus en plus à des épisodes de vulnérabilité et de dépendance, il est donc nécessaire de sauver ce père devenu gâteux, que nous méprisons parce qu’il représente une charge ; image qui sert à justifier l’euthanasie. En matière d’amitié aussi, on dénigre souvent le concept de partialité alors qu’il existe une partialité saine ».
En définitive, « dans ces moments de division et de décadence, il est nécessaire de sauver ce qui nous unit du point de vue institutionnel. L’interaction saine entre les personnes est possible grâce à l’unité qui nous permet d’être stables et reconnaissants. En Espagne, notre unité nationale s’effondre et il y a plus de discriminations que jamais dans l’ère de l’« anti-discrimination ». Il convient de rétablir le patriotisme, défendre ce qui nous divise, comme l’éducation. Le pouvoir politique doit être le garant de la loyauté », a-t-il argumenté.
Finalement, l’auteur a évoqué le paramètre d’évaluation qui constitue la loyauté dans l’action du gouvernent. Ce paramètre « sera positif si l’action du gouvernement respecte les droits de l’Homme et des minorités et négatif si c’est un style d’action politique sectaire qui accroit les différences, et avec elles, les divisions entre les citoyens, qui prédomine ».
DIVINA ANCESTRA de MARTA BLANCO FERNÁNDEZ
Durant des millénaires, en Occident, la divinité a été conceptualisée au masculin, les images féminines ayant été mises à la marge de la conception du sacré. Rétablir le récit sur le divin au féminin, chercher de nouvelles structures qui alimentent la spiritualité humaine à partir du sauvetage des déesses antiques, fait partie du travail de la théologie, qui, de plus, offre la possibilité de concevoir la divinité comme une expression profonde du soi en communion avec la nature.
Francisco Velasco Hernández, créateur et propriétaire des éditions Nova Spartaria, est docteur en histoire moderne de l’université de Murcie, professeur d’université et professeur du centre associé de l’Université nationale d’enseignement à distance (UNED) à Carthagène.
RÉSUMÉ :
Les guerres navales du XVIIe siècle eurent leur propre petit champ de bataille dans le sud-est hispanique, qui a d’abord souffert les répercussions des expéditions ratées contre Alger, le danger des flottes de navires berbères de haut bord, le « nettoyage » du littoral effectué par les galères du Roi Catholique ou les derniers actes de cruauté des corsaires à Adra et Calpe.
Mais la bien nommée « guerra mayor » (« grande guerre ») joua également un rôle, avec la tentative d’invasion de Carthagène par les Français en 1643 ou le combat du cap de Gata. La guerre civile anglaise y fut même transférée, avec un duel à mort entre les flottes du roi et du Parlement anglais. Et comme le corso maghrébin devint un sérieux problème international, d’importantes flottes anglaises, néerlandaises et françaises vinrent jusqu’aux ports du sud-est pour le combattre au plus près.
Le point final à presque un siècle de bellicisme en mer fut le terrible bombardement d’Alicante en 1691. Il n’est donc pas étonnant que les plus célèbres amiraux de l’époque aient sillonné ses eaux, qu’ils soient français (Sourdis, Brézé, Tourville, Duquesne, D'Estrées), anglais (Mansell, Rupert del Rin, Blake, Spragg, Rooke) ou néerlandais (Ruyter, Tromp), sans oublier les générations d’illustres marins espagnols ou italiens.
Carlos Fenollosa
Irréductibles. Une histoire de la langue et de la littérature des Valenciens est un essai et une réflexion exposés à la suite d’une lecture intense, accompagnée de deux perspectives : celle du passé et celle du présent du Valencien et de la littérature écrite avec tous ses mots, deux des éléments capitaux qui ont distingué et défini le peuple valencien en tant que collectivité européenne depuis près de huit siècles.
La lecture de cette œuvre, écrite dans le style fascinant, perturbateur, combatif, ironique, brillant, provocateur de Carlos Fenollosa, est fondamentale pour savoir ce qui s’est passé avec notre langue et notre littérature au fil des siècles, du Moyen-Âge jusqu’à nos jours. Le livre est un condensé de tout ce qu’une personne un tant soit peu intéressée par la langue et la littérature valenciennes devrait connaître de leur évolution depuis une perspective globale.
En effet, le livre arrive dans un moment historique décisif et paradoxal : notre langue est plus étudiée et parlée par un nombre de personnes plus élevé que jamais, mais sa survie à moyen terme est fortement compromise. En fin de compte, cette œuvre frappante est aussi un signal qui nous interpelle : nous étions irréductibles jusqu’à maintenant, mais le serons-nous à compter d’aujourd’hui ?
Le Nocturne de Calpe est une tétralogie accidentelle, un livre dont la naissance était inespérée, les quatre histoires sont pandémiques, les quatre textes sont expérimentaux, le style bondit de la première à la dernière et se réinvente dans les deux œuvres centrales.
Quinze mille nous parle de solidarité, mais aussi d’ingratitude. Seul avec Nastunye, le personnage évoque la créativité testamentaire. L’insaisissable creuse les fruits de l’attitude. Et La Ville assiégée, l’autobiographie littéraire de l’auteur, analyse aussi bien la littérature que le monde de l’édition.
Le Nocturne de Calpe est un archipel littéraire, un voyage intérieur, quatre univers qui se touchent, qui coïncident dans le temps, dans l’espace, quatre angles inattendus qui donnent forme à une scène récente dont personne ne parle, bien que personne ne puisse l’oublier.
Ce livre raconte l’histoire du légendaire Limón Exprés, le premier train touristique espagnol, en service de 1971 à 2005, qui emmenait ses voyageurs en excursion de Benidorm à Gata.
Les résultats d’une étude bibliographique et de terrain sur ses origines, la construction de son matériel roulant, les stations par lesquelles il a transité et l’importance historique des différentes infrastructures ferroviaires les plus emblématiques qu’il a traversées ont été recueillis, en partant du point de vue de l’archéologie industrielle. Le viaduc de Ferrandet ou de Santa Ana, qui ont été sélectionnés par TICCIH-España parmi les « 100 éléments du patrimoine industriel d’Espagne » en raison de leur valeur historique, symbolique et représentative au sein du patrimoine industriel espagnol, font partie des plus célèbres.
Ce travail est remonté aux origines de ce train historique, depuis sa valorisation et sa conservation grâce à une activité touristique, jusqu’à l’échec de la demande de reconnaissance en Bien d’intérêt culturel (BIC) pour éviter sa disparition.